La viticulture fût implantée par les colons espagnols au 17ème siècle. C'est dans la seconde partie du 19ème siècle qu'un basque du nom de Pascual Harraigue introduit le cépage Tannat, originaire de Madiran, qui allait devenir le cépage emblématique de ce pays. Celui-ci produit des vins denses aux tanins puissants mais assouplis par la douceur méditerranéenne du climat de l’Uruguay. Dans les années 1970, l'industrie vinicole uruguayenne s'est tournée vers la production de vins plus fins et de meilleure qualité bien qu'en 20 ans le pays réussi à atteindre une réputation digne de ses vins.
Considéré comme l'un des pays les plus respectueux de l'environnement au monde, l'Uruguay est également le quatrième plus grand pays producteur de vin en Amérique du Sud. Mais contrairement à ses voisins (Chili, Argentine et même Brésil), l'Uruguay est plus en phase avec ses géniteurs européens où les petites propriétés foncières sont les plus courantes. La plupart des fermes uruguayennes sont minuscules (environ cinq hectares en moyenne) et familiales, dont beaucoup remontent à plusieurs générations. A cette taille, les producteurs produisent de petites quantités de vin pour la consommation locale ou vendent des raisins à une cave voisine. Dans tout l'Uruguay, il y a près de 3 500 producteurs, mais moins de 300 établissements vinicoles. Sur ces petites parcelles, le travail manuel, la récolte et les faibles rendements sont favorisés. Ce petit pays agricole n'a jamais eu besoin d'engrais chimiques ou d'insecticides à grande échelle. Leur industrie de la viande florissante, suit les mêmes normes : les hormones sont interdites depuis 1968 et aujourd'hui, tout le bœuf uruguayen est biologique et nourri à l'herbe. Les meilleurs vignobles de l'Uruguay se trouvent sur la côte atlantique, à Canelones et Maldonado (où les brises rafraîchissantes réduisent l'humidité) ou se trouvent à proximité de sa frontière avec l'Argentine.